LE PROJET : un documentaire sur et avec les agriculteurs du Plateau de Saclay. Leurs solutions quand la ville avance

L’idée est de montrer des agriculteurs sur un territoire particulier (le Plateau de Saclay, à 20 km au sud-ouest de Paris, à cheval sur les deux départements de l'Essonne et des Yvelines), un territoire encore foncièrement agricole mais où la ville avance et où, de plus en plus, monde agricole et monde urbain sont amenés à cohabiter. Montrer comment ces travailleurs de la terre vivent la transformation d’un lieu auquel ils sont viscéralement attachés. Pour cela, nous leur donnons la parole, nous les écoutons, nous les regardons travailler.

Ces hommes et ces femmes n’ont pas attendu « demain » pour trouver des « solutions locales » afin que l’agriculture continue à être vivante sur ce territoire. Presque silencieusement, ils ont inventé des pratiques nouvelles, répondant aux attentes des consommateurs, ils ont tissé des liens avec les autres acteurs locaux : citoyens, associations, élus, chercheurs. Dans un monde qui bougeait autour d’eux et pour que les terres de leurs pères et de leurs grands-pères continuent à vivre, ils sont allés de l’avant et vers les autres.

C’est cette dynamique humaine en action que nous souhaitons montrer,

dans un film documentaire d'1h30-1h45, diffusé dans les salles de cinéma, 

qui mettra l'humain et les paroles de ces travailleurs de la terre au coeur des images.

Une manière particulière de traiter le sujet : 

 Notre but est de faire un film sur les hommes et les femmes qui font vivre la terre du Plateau de Saclay. De CENTRER SUR L’HUMAIN. Voilà pourquoi nous avons envie d’un film qui montre les agricultrices et les agriculteurs au plus près de leur travail, au plus près de leurs visages, de leurs mains. Qu’on voit la terre, leurs sourires, leurs rides, leurs mains qui travaillent, qui caressent un épi de blé, qui s’enfoncent dans les grains stockés. Que les spectateurs ne restent pas « à l’extérieur », mais entrent, grâce aux images « de proximité » dans ce monde agricole.

 

Les interviews n’apparaîtront que très peu en tant que telles : ce que nous raconteront toutes les personnes interviewées passera en voix « off » pendant que les personnes seront en train d’agir, de travailler.